Le célèbre pianiste français Jean-Yves Thibaudet se joint à Michael Tilson-Thomas et au San Francisco Symphony pour jouer Debussy, Messiaen et Villa-Lobos.

Transcendant et voluptueux, le Prélude à L’Après-midi d’un Faune de Claude Debussy est empreint d’une douce teinte qui éclaire la musique de l’intérieur, tandis que Chôros n°10 de Heitor Villa-Lobos évoque une forêt tropicale brésilienne. Jean-Yves Thibaudet se joint à Michael Tilson Thomas pour Trois Petites Liturgies de la Présence Divine d’Olivier Messiaen, une œuvre qui mêle le chant des oiseaux au mysticisme spirituel, et la Fantaisie de Debussy, inspirée des sonorités du gamelan javanais.

Voici les descriptions des trois oeuvres dans le catalogue de la SF Symphony :

  • Le Prélude à L’Après-midi d’un Faune et la Fantaisie pour piano et orchestre de Claude Debussy sont deux œuvres relativement anciennes des années 1890, mais le Prélude a eu une influence considérable depuis sa création en 1894, tandis que la Fantaisie a été rarement jouée sauf peu de temps après la mort de Debussy en 1918. Le Prélude était basé sur un poème de Stéphane Mallarmé et avait l’une des ouvertures les plus évocatrices (un solo de flûte) du répertoire orchestral. La Fantaisie a été influencée par l’ensemble de gamelan javanais que Debussy a entendu à l’Exposition Universelle de Paris en 1889.  C’est ce qui s’est le plus rapproché de l’écriture d’un concerto pour piano.
  • Au moment de la création de Trois Petites Liturgies de la Présence Divine en 1945, Olivier Messiaen était une figure polarisante, le débat faisant rage dans la presse parisienne pour savoir si ses partitions distinctives reflétaient l’éclat ou la fausse présomption. L’ancienne position l’a emporté, et certains de ses détracteurs ont fini par revenir sur leurs positions et s’excuser par écrit. Dans ces trois mouvements, un chœur chante des paroles du compositeur avec un orchestre aux partitions inhabituelles, de sorte que, comme le dit Messiaen, « ces idées inexprimables ne s’expriment pas mais restent de l’ordre d’un éblouissant déploiement de couleurs ».
  • Le Chôros n°10 de Heitor Villa-Lobos triomphe lors de sa première en 1926 à Rio de Janeiro (avec près de 200 chanteurs). Arrivé à Paris un an plus tard, la Revue Musicale affirmait que « c’est la première fois en Europe qu’on entend des œuvres venues d’Amérique latine qui apportent avec elles les merveilles des forêts vierges, des grandes plaines, d’une nature exubérante, prodigue en des fruits, des fleurs et des oiseaux éblouissants. C’est l’une des réalisations les plus individuelles et les plus réussies de Villa-Lobos ».

Date : 26, 27, 28 janvier 2023
Adresse : Davies Symphony Hall – 201 Van Ness Ave, San Francisco
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