Tahar Rahim incarne un célèbre tueur en série des années 70 dans la série “Le Serpent”, diffusée sur Netflix. Dévoilées par la BBC, les premières images laissent apparaître l’acteur français métamorphosé.
Au printemps 1975, la jeune Québécoise Marie-Andrée Leclerc fait la rencontre du tueur en série français Charles Sobhraj qui la persuade de le rejoindre en Thaïlande l’été suivant. Amoureuse et subjuguée par cet homme au charme magnétique, le personnage interprétée par Jenna Coleman (Doctor Who) consent alors à quelques escroqueries avant de se rendre complice d’une improbable série d’assassinats perpétrés sur des randonneurs parcourant l’Asie du Sud-Est, retrouvés empoisonnées, étranglés, poignardés et, dans certains cas, brûlés vifs.
Kaléidoscope d’allers-retours entre les époques, la série déploie patiemment l’intrigue, comme une fleur en papier de soie, ainsi que l’épaisseur de son anti-héros. Mais c’est sur le “serpent” qu’ont choisi de titrer la BBC et Netflix, coproducteurs des 8 épisodes. Pendant de nombreuses années, le tueur en série réussit à se subtiliser entre les mains des polices internationales, s’évadant de prison et multipliant les identités à coup de mues grossières.
Habitué à des personnages ténébreux mais attachants (« Un Prophète », « Le Passé », « The Eddy« , Le Mauritanien), Tahar Rahim a entamé une extraordinaire transformation physique pour les besoins du rôle : autobronzant, cire dépilatoire ou même prothèses faciales pour mieux incarner le vieux Charles Sobhraj. « D’habitude, je commence à construire un personnage de l’intérieur, j’essaie de trouver des ponts psychologiques entre lui et moi, mais ici, il n’y avait rien. C’est un déséquilibré, un meurtrier, un manipulateur. Il est exactement ce que vous ne voulez pas être » a confié au Guardian l’acteur français, qui est également à l’affiche de “The Mauritanian”, aux côtés de Jodie Foster et Benedict Cumberbatch.
“Le Serpent” de Richard Warlow et Toby Finlay, est sorti sur Netflix en avril 2021.
Merci Isabella Demeulenaere