Que se passe-t-il lorsque vous mixez un journaliste américain chevronné et un talent musical français en plein essor ?
Réponse : un voyage éthéré qui vous emmène à travers le monde ; au-dessus et au-dessous des vagues. Les mots épousent le son ; le son épouse les affaires océanographiques mondiales.
La DJ française Seekat qui fait « de la musique inspirée de l’océan » comme elle aime à se présenter, est ravie de sortir quatre titres dans le dernier opus de Ian Urbina intitulé The Outlaw Music Project. C’est un vrai signe reconnaissance pour cette jeune française vivant à San Francisco et produisant sa propre musique depuis seulement un an.
The Outlaw Ocean Music Project est une façon originale de combiner journalisme d’investigation et musique avec une seule ligne directrice : mettre en lumière l’espace sans loi que sont les océans.
Les racines de ce projet musical se trouvent dans le projet The Outlaw Ocean et aussi dans le livre de Ian Urbina, journaliste au New York Times.
Pendant 5 ans, Ian Urbina a voyagé à travers le monde et enquêté sur les océans pour mettre en évidence les abus dont ils sont les victimes, et cela va de la surpêche illégale au trafic d’armes, à l’esclavage humain, au déversement de toutes sortes de déchets pour n’en nommer que quelques-uns … Son livre à succès a été traduit en 10 langues, y compris en français aux éditions Payot sous le titre La Jungle des Océans.
Urbina est convaincu que la musique est un langage qui permet de communiquer au-delà des images et des mots et qui voyage facilement à travers le monde. Il a lancé le projet Music Outlaw Ocean comme une forme alternative de narration, rassemblant des centaines de musiciens des cinq continents pour montrer leur solidarité à travers les géographies et les langues. Le résultat est une incroyable collection de morceaux de musique, allant de l’électro à la musique d’ambiance, en passant par le classique et le hip hop.
Dans les quatre morceaux techno qu’elle a composé pour l’album, DJ Seekat rend hommage à des ONG comme Sea Shepherd, Greenpeace et Women on waves.
«En tant que méditerranéenne, je tire mon inspiration artistique de la mer. Mon nom d’artiste « Seekat » signifie Pieuvre en Afrikaans. Quand j’ai entendu parler du projet «Outlaw Ocean Music», j’ai voulu en faire partie. Mon objectif est de créer une musique qui véhicule un message, qui a une signification plus profonde comme le montre les quatre morceaux techno que j’ai créés avec Ian. Ce fut un honneur de travailler avec lui et son équipe sur un projet aussi puissant et unique » a déclaré Seekat.
Ian Urbina a salué la créativité de Seekat en qualifiant sa production musicale de «stellaire».
Vous pouvez écouter l’album «The Tragedy of Commons» sur Spotify, et voici les morceaux de DJ Seekat.
- Thunder’s Pursuit (La poursuite du navire hors-la-loi «Thunder» par la Sea Shepherd Conservation Society)
- I Just Came in (Evoque la guerre en Somalie)
- Earth vs Drilling (Greenpeace contre le forage pétrolier)
- Les femmes sur les vagues (Comment les femmes doivent aller sur les eaux internationales pour se faire avorter dans certains pays où l’avortement est illégal)
L’album regroupe 15 artistes de neuf pays.
Seekat est basée à San Francisco, et produit sa propre musique. Elle aime rassembler les gens lorsqu’elle joue et produit de la deep house, de la techno mélodique et de la tech-house.
Seekat se définit comme une militante de l’océan et une défenderesse de la diversité et de l’inclusion. N’hésitez pas à la suivre sur Instagram, Facebook ou son site.